vendredi 27 juillet 2012

Notes (6) et Passerelles (60)

Si les jeunes filles de Godfried Schalcken laissaient à une chandelle le soin d'éclairer la douceur de leurs traits, c'est plus souvent à la lueur d'un smartphone que celles d'aujourd'hui se confient.

jeudi 26 juillet 2012

Image en été

Il n'y a pas deux semaines, je fermais provisoirement — mais sincèrement — ce blog sur une image d'hiver (au symbolisme peut-être un peu appuyé, mais ce qui est fait est fait) et voici que le lendemain ou presque, je tombais sur une phrase

je lis Un mage en été

faisant opportunément écho à cette image et à mes raisons diffuses d'arrêter. Site web ou site archéologique, même stratification. Même exposition potentielle à qui veut bien le visiter sans que l'on en sache le plus souvent quoi que ce soit, même disparition permanente de l'instant dans l'oubli. C'était dans Un mage en été d'Olivier Cadiot, Olivier Cadiot — monologues intérieurs, poésie, burlesque, tourbillon de la langue — que je lis en série (Le Colonel des Zouaves, Fairy queen, Retour définitif et durable de l'être aimé… j'ai des périodes comme ça) et fais lire

Z. lit Fairy queen

autour de moi. Associations, portes que l'on ouvre (Alphaville !), rideaux que l'on soulève,

un rideau que l'on soulève

digressions. Parfois aussi des images en déclencheur. Finalement quelque chose du chantier qu'est ce lieu virtuel dont la fin permanente, plus que provisoirement définitive, est définitivement provisoire…